Dans nos interactions avec les chevaux, il ne s’agit pas de juste leur dire quoi faire ou de les forcer à faire quelque chose par la contrainte. Il s’agit de leur montrer que nous aussi, nous pouvons penser et demander les choses de la façon la plus naturelle et logique pour eux.
Les chevaux sont beaucoup plus sensibles que nous à tout ce qui est autour d’eux, aux postures, au ressenti, aux émotions. Et nous, nous sommes tout à l’opposé, nos communiquons essentiellement avec la voix.
Mais pour nous aussi, il est possible de (ré) apprendre à communiquer à l’aide de notre ressenti et de regagner un peu de cette sensibilité, à condition de travailler sur nous.
Et les chevaux s’en rendent bien compte dès les premières manipulations, qu’avec les humains (ou la grande majorité des humains), il n’est pas possible d’échanger car il ne sont pas réceptifs à ce mode de fonctionnement.
Et c’est souvent là que les problèmes apparaissent et grandissent (cheval qui tire, embarque, tape, met par terre, se met debout), parce qu’ils se sentent perdu, ont peur de nos réactions et parce qu’ils se sentent incompris.
On ne fait pas oublier à cheval comment ruer (par exemple), en revanche nous pouvons leur apprendre à nous faire confiance et à croire en nous, peu importe la situation dans laquelle nous nous trouvons.
Et cela bien sur avec un esprit positif et uniquement de la bienveillance 🙂
